A l’émeri, mais pas bouché
Par un doux dimanche, nous nous rendons de l’autre côté de l’île. En fait, dit comme ça, ça donne l’impression d’un long voyage ! Toutefois, il n’en est rien… tailler la route n’est pas trop notre tasse de thé (not our cup of tee ! Non, je ne sais pas le dire en grec ! ) ! En fait, une trentaine de kilomètres seulement nous séparent de notre destination. Mais, il faut plus d’une heure pour rejoindre Moutsouna. En effet, la route grimpe pour mieux redescendre et présente quelques lacets. Par contre, elle nous offre un panorama magnifique.
Jolie rencontre
De plus, il faut toujours compter avec des imprévus sur la route ! Par exemple… un troupeau de chèvres qui décide de se mouvoir quand on arrive ! Cependant, elles sont tellement mignonnes qu’on ne peut pas leur en vouloir !
L’émeri
Moutsouna est un des villages dans lequel l’émeri était extrait jusqu’en… il y a de nombreuses années ! Depuis août 2019, un monument en l’honneur des travailleurs s’érige fièrement sur la petite place centrale.
Hormis deux ou trois villageois, nous voilà les seuls touristes (en fait… habitant sur l’île, peut-on encore nous désigner comme tel ???) à déambuler dans ce hameau pittoresque. Quoi qu’il en soit, quel plaisir de pouvoir profiter du calme hivernal et d’une jolie vue !
Tandis que le soleil joue un peu à cache-cache, nous nous installons sur la terrasse d’un café. Une fois de plus, l’hospitalité hellénique nous rattrape. Nos boissons sont accompagnées d’une douceur : un morceau d’orange confite.
L’heure du retour approche. Pour terminer, nous constatons que l’esprit de Noël n’a pas encore tout à fait quitté Moutsouna ! Après un dernier cliché, nous regagnons nos pénates, heureux de notre excursion.
