Les Kouroi

Les Kouroi

11 juin 2019 Non Par Romaine

Ce n’est pas que nous voulons concurrencer Indian Jones, mais l’envie d’aller voir de la vieille pierre nous titille. La visite des deux Kouroi de Mélanes est donc tout indiquée pour satisfaire notre désir d’archéologie !

Mais… qu’est-ce qu’un Kouros (ah, cette langue grecque ! Un Kouros, des Kouroi !) ? Ce sont des restes de statues de marbre abandonnées en pleine nature. En effet, cassées accidentellement durant leur transport, elles ont été laissées sur place.

Le premier Kouros est très facile d’accès. A proximité du parking, nous empruntons un joli chemin ombragé par de grands lauriers et des orangers.

Miam… Les oranges locales fraîchement pressées qui agrémentent tous les matins notre petit-déjeuner… Rien que pour ça, on a envie de se lever !!!

oranger

Après quelques minutes de marche et quelques escaliers creusés grossièrement dans la roche, nous nous trouvons face à un mastodonte de granit. Ce géant repose paisiblement à l’ombre de la forêt, au milieu des gazouillis des oiseaux. Il semble nous attendre…

Le deuxième Kouros se mérite un peu plus ! Il se situe à environ 20 minutes de marche du premier, un peu en hauteur. Mais, rien d’insurmontable, même pour nous ! Nous entamons notre montée par un sentier bien indiqué.

Nous traversons un pâturage où des moutons et des chèvres doivent parfois paître (pas une trace de ces bestiaux aujourd’hui !). Je m’improvise garde-barrière, suivant scrupuleusement les instructions données, à savoir refermer le portail ! Emploi dans mes cordes !

Notre progression se poursuit sous l’œil imperturbable de supporters venus nous encourager ! Ils sont gentils, mais… au niveau « subsistance », vaut mieux compter que sur soi-même !!!

Nous arrivons au but ! La deuxième statue + des pieds se présentent à nos yeux. Les vestiges sont bien conservés malgré de nombreux siècles passés à l’air libre.

Entourés d’une riche végétation, nous profitons longuement du splendide paysage. Il y a encore peu de touristes en cette période de l’année. Rien ne trouble notre contemplation, si ce n’est le chant des nombreuses cigales.