Monastère de Kaisariani
Le Mont Hymette
Alors qu’Athènes est toujours aussi bruyante, nous décidons de nous en échapper. A vrai dire, le calme de Naxos nous manque toujours un peu lorsque nous fréquentons la métropole. C’est pourquoi, aujourd’hui, nos « panards » bien chaussés, nous montons (et oui, ça grimpe quand même un peu !) au monastère de Kaisariani. Il se situe sur le Mont Hymette, au milieu d’une… forêt de pins. Une forêt à Athènes ???? Et oui, qui l’eut crû, il existe une VRAIE forêt dont les arbres répandent une agréable odeur. Bon, ce havre de paix ne se trouve pas au centre-ville, mais… pas (trop) loin du quartier où nous logeons.
Dans ces conditions, pour profiter pleinement des senteurs sylvestres, nous rejoignons le monastère à pieds. Oui, vous avez bien lu, nous marchons ! Surpris, hein ?!? Malgré une sympathique rencontre avec une tortue, nous ne nous adaptons pas à son rythme ! Bien que celle-ci file à une vitesse honorable ! La peur du photographe, peut -être ?!?
Le monastère
Après environ une heure et demie de marche, nous atteignons notre but. L’endroit est idyllique. Le cloître se dresse dans un écrin de verdure, loin de l’agitation de la ville. Nous apprécions particulièrement le chant des oiseaux !
Hormis l’extérieur, une partie de l’intérieur du bâtiment est visitable. Alors, nous arpentons les salles ouvertes, remplis de curiosité : la salle à manger peut recevoir plus de convives que la nôtre ! Par contre, le coin cuisine est un peu limite ! En effet, un petit foyer se dresse au milieu de la pièce… Tout le monde ne mangeait peut-être pas à sa faim ! A priori, pas possible de fuir par la fenêtre pour trouver pitance ailleurs !!!
De toute manière, la nourriture la plus importante pour un moine est spirituelle, non ?!? Avec ces importantes fresques (magnifiquement conservées d’ailleurs), appétit comblé !
Enfin, pour compléter la visite, un sentier nous emmène jusqu’à un point de vue sur tout Athènes.
Tandis que l’heure du repas approche, il faut penser à rejoindre la cité. Parce que pour nous… l’alimentation religieuse ne suffit pas ! Nous avons besoin de subsistance concrète ! Par conséquent, nous attaquons le retour à la « civilisation » qui nous prend une bonne heure de descente. Mais…. effort récompensé !