Confiture de grenades
Vassilis
En premier lieu, permettez-moi de vous présenter succinctement le propriétaire du champs d’oliviers à côté de chez nous. C’est un monsieur d’une septantaine d’années, très sympathique, nommé Vassilis. Même s’il ne parle que le grec et qu’il n’est pas facile de se comprendre, nous entretenons malgré tout une bonne relation avec lui. En outre, il y a un autre aspect de sa personnalité : sa générosité ! C’est pourquoi nous avons eu droit cet automne à « une pluie » de grenades !
Le fruit
La grenade… Il est vrai que j’en avais déjà entendu parler. Par contre, à quoi elle ressemble et comment la manger… Mystère et boule de gomme ! Cependant et heureusement, de nos jours Internet nous sauve souvent la mise ! Un petit tour sur la toile m’apprend à l’utiliser ! En effet, une fois ouvert, le fruit est… comment dire… quelque peu surprenant, en tous cas pour moi !
La confiture
Une fois l’effet de surprise passé, je suis scrupuleusement les indications pour sortir les petites graines de leur « emballage ». Pas d’inquiétude à avoir, le Net donne des astuces fort intéressantes ! Mais, de toute évidence, le fruit des enfers (oui, c’est comme ça qu’on le surnomme) reste coriace et il faut du temps pour en venir à bout. Toutefois, égrenage, pesage, cuisson s’enchaînent.
Le truc quand vous faites de la confiture, c’est qu’ensuite, tout colle partout ! Je ne déroge pas à la règle bien évidemment ! D’autant plus que c’est la première fois que je tente cette expérience ! Par conséquent, ma capacité à dompter le jus sucré laisse à désirer. Finalement, le résultat est quand même au rendez-vous (champagne !). Bien qu’un peu frustrant (parce qu’avec beaucoup de graines = très peu de confiture), je suis tout de même contente. Maintenant, il ne reste plus qu’à… goûter bien sûr ! Bon appétit, kali orexi !